La réception de l’oeuvre

Edition originale de 1932

Edition originale de 1932

Céline envoie son manuscrit à Gallimard, qui le refuse. C’est finalement Denoël qui accepte de l’éditer. Le roman de Céline aurait dû être récompensé par le prix Goncourt en 1932, mais finalement c’est « Les loups » de Guy Mazeline qui l’emporte. Même si ce prix lui échappe, Céline et son Voyage au bout de la nuit obtiennent le prix Renaudot, et le livre aura un grand succès en librairie.

Du coté des critiques, le bilan est plutôt favorable  – on peut citer par exemple un article élogieux de Georges Altman, « Le goût âcre de la vie, un livre neuf et fort : Voyage au bout de la nuit » dans le Monde du 29 octobre.

Même si Céline fait la moue devant toutes les critiques, il les lit et est abonné à plusieurs revues littéraires et accepte de rencontrer leurs auteurs.

Céline au moment de la remise du prix Renaudot en 1932

Céline au moment de la remise du prix Renaudot en 1932

Parmi les critiques négatives, nous pouvons relever celles-ci,  parues dans les journaux de l’époque :  « Céline n’est pas parmi nous » écrit Paul Nizan dans l’Humanité, « Trop de littérature !« , dit André Thérive dans Le Temps, François Mauriac estime quant à lui dans l’Echo de Paris qu' »il ne faut en conseiller la lecture à personne« .

Malgré tout, selon un vote de 6000 Français en 1999 (sondage FNAC – Le Monde), « Voyage au bout de la nuit » se situe à la 6e place des 100 meilleurs livres du XXe siècle.

Quentin et Julien

Sources utilisées :

– arcticle de Wikipedia sur le Voyage au bout de la nuit

L’accueil critique, Pierre-Edmond Robert, Magazine littéraire n°317, p.41-42

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