Adaptation théâtrale du Chapitre 2

Comme pour le premier chapitre, Pauline adapte le texte en repartissant la narration entre plusieurs narrateurs. La différence avec le premier chapitre est qu’il n’y a quasiment aucun dialogue dans le chapitre 2, seulement des réflexions de Bardamu. Difficile pour une adaptation théâtrale.

Alors que le rôle de Bardamu était divisé en deux dans  la première scène, il est divisé en trois dans la deuxième. Dans la première partie les narrations reprenaient exactement le texte de Céline, alors qu’ici, certaines phrases sont oubliées, laissant place aux phrases principales. Des choix faits pour alléger une narration bien trop lourde pour être adaptée fidèlement au théâtre.

Pour cette scène, Pauline a donc fait le choix de transposer la longue narration de Bardamu dans le roman en un monologue au texte allégé et de laisser les dialogues tels quels par rapport au texte de Céline.

Extrait de la pièce De Pauline Bourse :

BARDAMU NARRATEUR 1:

Ils nous firent monter à cheval et puis au bout de deux mois qu’on était là-dessus, remis à pied.

BARDAMU NARRATEUR 2:

Un matin, le colonel cherchait sa monture, au milieu de le route, moi tenant son registre où il inscrivait des ordres.

BARDAMU NARRATEUR 3:

Tout au loin sur la chaussée, aussi loin qu’on pouvait voir, il y avait deux points noirs, au milieu, comme nous, mais c’était deux Allemands bien occupés à tirer depuis un bon quart d’heure.

Extrait du livre de Céline :

Une fois qu’on y est, on y est bien. Ils nous firent monter à cheval et puis au bout de deux mois qu’on était là-dessus, remis à pied. Peut-être à cause que ça coûtait trop cher. Enfin, un matin, le colonel cherchait sa monture, son ordonnance était partie avec, on ne savait où, dans un petit endroit sans doute où les balles passaient moins facilement qu’au milieu de la route.

Axel et Maxime

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