Recherches costume : l’uniforme de cuirassier

Céline en uniforme de ville

Un cuirassier est un cavalier militaire lourdement équipé et armé. Les cuirassiers étaient protégés par une cuirasse, ce qui leur a donné leur nom. La première mention du terme de cuirassiers remonte à 1484 en référence à une unité autrichienne d’une centaine d’hommes servant au sein de l’armée de l’empereur Maximilien 1er. Les premiers cuirassiers ont fait leur apparition en France en 1665. Le cuirassier est équipé d’arme à feu (pistolet) et d’un sabre droit, il peut donc moins se défendre que le chevalier armé d’une lance. L’usage de l’arme à feu impose une nouvelle tactique de combat : la charge au galop ou même au trot, interdit le tir.
Ce sont eux qui, en fin de bataille, doivent emporter la décision en exécutant une charge violente sur les lignes ennemies.
Mais ce qui pouvait être concevable sous le Premier Empire ne l’est plus, cent ans plus tard. La puissance de feu des armements modernes rend la cuirasse dérisoire (voire dangereuse, lorsque le métal pénètre dans la plaie à la suite du projectile). De toute la cavalerie française, ce sont les cuirassiers qui en feront la plus cuisante expérience en août 1914.

D’abord à cheval, les cavaliers du 12e Régiment de Cuirassiers se battent à Poelcappelle et Bixchoote, à Ypres, et à Chouilly, dans la Marne. Puis quelques temps plus tard ils sont mis à pied. Le régiment est ensuite incorporé dans la 25e division d’infanterie. Actuellement, le 12e Régiment de cuirassiers existe toujours : il est basé à Olivet, dans le Loiret, et est spécialisé dans l’utilisation de chars blindés.

La cuirasse, le casque et le sabre sont caractéristiques de l’équipement du cuirassier.

– le casque est composé d’une bombe en acier, avec une visière et une nuquière en tôle mais aussi deux jugulaires, un cimier en cuivre, une crinière de crin noir, un plumet en plumes de coq rouge et un pompon de la couleur de l’escadron.

http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t74565p60-dossier-les-cuirassiers-francais-en-1900

– la cuirasse est en acier fondu, en deux parties reliées par des charnières, et se porte au dessus d’un gilet de cuirasse

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– le sabre est droit et long (environ 1 m de long). Il a subi de nombreuses modifications au niveau de sa taille, de sa matière et de sa forme pour finir en nickel.

En ville et en sortie les cuirassiers portaient le bicorne de feutre noir avec un pompon distinctif de la compagnie, caractéristique de la petite tenue.

En campagne (pendant une guerre), le casque et la cuirasse sont recouverts de toile, afin de ne pas constituer une cible trop voyante.

Sinon, le cuirassier porte une veste bleue foncée et, comme les fantassins, un pantalon rouge très peu discret, recouvert de jambières noires en cuir, lesquelles sont rattachées aux brodequins.

Officiers et soldats de l’armée française de 1914, André Jouineau, Histoire et collection, 2008

Paris, août 1914 : départ de cuirassiers pour le front

Proposition de costume :

Pour les costumes, on pensait proposer un pantalon rouge, un tee-shirt noir à manches longues, et pour le casque, un casque de vélo ou une passoire brillante recouvert(e) d’alu, avec des plumes, ou un plumeau et puis des bottes en caoutchouc noir. Les filles attacheraient leurs cheveux avec une queue de cheval basse derrière la nuque. La cuirasse pourrait être faite en papier mâché retenu par un grillage ou bien avec un gilet de sauvetage peint de bombe argentée. Il faudrait aussi des sabres en plastiques et des pistolets.

Sources utilisées :

– Forum Histoire & Militaria 14-18, dossier « Les cuirassiers français en 1900 » : http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t74565p60-dossier-les-cuirassiers-francais-en-1900
– Officiers et soldats de l’armée française de 1914, André Jouineau, Histoire & Collections, 2008, source aimablement indiquée par Mme Mézenge, du Musée de l’Armée des Invalides, à Paris.

Mélanie, Axelle et Amandine